les propositions
Les propositions
Exemples :
[Le chat miaule].C’est une phrase avec un seul verbe noyaux (« miaule »).
La phrase est donc formée d’une seule proposition.
[Le chat miaule] et [il tourne en rond].
C’est une phrase avec deux verbes noyaux conjugués (« miaule » et « tourne »).
La phrase est donc constituée de 2 propositions.
Qu’est-ce qu’une phrase simple, qu’est qu’une phrase complexe ?
Lorsqu’une phrase est constituée d’une seule proposition: on dit que c’est une phase simple.Exemples :
[Le chien aboie].
C’est une phrase simple.
[Le chien aboie] et [le chat ne bouge pas].
C’est une phrase complexe.
Quels sont les types de propositions ?
En français, il existe 3 types de propositions :
La proposition indépendante : elle a un sens par elle-même et ne dépend d’aucune autre proposition.
La proposition principale : elle ne dépend d’aucune autre proposition. En revanche, elle commande une ou plusieurs autres propositions qui viennent la compléter.
La proposition subordonnée : elle est introduite par un mot appelé subordonnant (qui, que, quoi, lequel, laquelle,…) et complète la proposition principale. Une subordonnée ne peut pas former une phrase complète à elle seule.
Exemples :
[Pierre est sale] , [il joue au ballon].Ici nous avons 2 propositions : « Pierre est sale » et « il joue au ballon« .
Aucune proposition ne dépend l’une de l’autre.
Elles sont toutes les deux indépendantes .
[Pierre est heureux] que [tu puisses jouer au ballon avec lui].
Ici nous avons une principale « Pierre est heureux« .
Nous avons également une subordonnée « que tu puisses jouer au ballon avec lui« .
La subordonnée est introduite par le mot subordonnant « que ».
Elle ne peut pas être une phrase à elle seule et complète le sens de la principale.
Comment relier les propositions entre elles?
En français, pour relier deux propositions entre elles, on peut utiliser :
un signe de ponctuation (virgule, point-virgule ou deux points): on dit alors que les propositions sont juxtaposées.
une conjonction de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car.) : on dit alors qu’elles sont coordonnées.
un pronom relatif (qui, que, quoi, lequel, laquelle,…) ou une conjonction de subordination (que, quand, comme, si, lorsque, puisque, quoique,…): on dit alors qu’elles sont subordonnées.
Exemples :
[Pierre est sale] , [il joue au ballon].
Les deux propositions sont séparées par une virgule, elles sont donc juxtaposées.
[Pierre est heureux] car [il joue au ballon].
Elles sont reliées par la conjonction de coordination « car »: elles sont donc coordonnées .
[Pierre est heureux] que [tu puisses jouer au ballon avec lui].
La principale et la subordonnée sont reliées par par la conjonction de subordination « que ». Elles sont donc subordonnées.